Donner la part belle aux Montpelliérains et Montpelliéraines

Vrais portraits de vrais habitants, le film ne compte pas de comédiens (à part notre scénariste jouant le Hipster) et l’on y découvre aussi bien un sportif d’envergure internationale comme Téji Savanier, qu’une fleuriste de quartier. Le film sort même des écrans et s'étend dans la ville, puisque Sunra, street artist célèbre, a peint une fresque spécialement pour l'occasion, fresque qui est ensuite restée sur les murs de la cité. La musique du film est celle de Kazy Lambist, lui aussi artiste de Montpellier. Le public reconnaît ainsi des figures locales, autant que des anonymes qui lui ressemblent, et cette proximité appelle l'identification. 

Le cinémarketing au service des messages institutionnels

Le film est d'abord un projet institutionnel aux exigences politiques, et sa forme sert cet objectif : les bilans et les perspectives d’engagement de Montpellier sont introduits à chaque portrait. Le développement des pistes cyclables accompagne le portrait du « Cycliste de Montpellier », la gratuité des transports en commun est abordée avec le « Conducteur de Tramway de Montpellier ». Comme à notre habitude, nous proposons une approche narrative assumée et jouons avec les codes du cinéma pour entrer en connivence avec le public.